Proté­­­­­­­­­ger le pays seda­­­­­­­­­nais des inon­­­­­­­­­da­­­­­­­­­tions           

Depuis 2019, l’EPAMA porte le projet de protec­­­­­­­­­tion contre les inon­­­­­­­­­da­­­­­­­­­tions et de restau­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­tion écolo­­­­­­­­­gique des cours d’eau du Pays Seda­­­­­­­­­nais qui lui a été délé­­­­­­­­­gué par Ardenne Métro­­­­­­­­­pole. Ce projet fait suite aux inon­­­­­­­­­da­­­­­­­­­tions liées aux crues lentes et remarquables de la Meuse en 1993 et 1995 ainsi qu’à la récur­­­­­­­­­rence des crues rapides de plusieurs de ses affluents (le Glaire, la Vrigne, la Givonne, le ruis­­­­­­­­­seau du Moulin à Wade­­­­­­­­­lin­­­­­­­­­court …). Parti­­­­­­­­­cu­­­­­­­­­liè­­­­­­­­­re­­­­­­­­­ment sensibles aux orages, ces derniers ont provoqué d’im­­­­­­­­­por­­­­­­­­­tantes inon­­­­­­­­­da­­­­­­­­­tions sur les communes de Glaire, Saint-Menges ou encore dans le quar­­­­­­­­­tier du Frénois à Sedan. Pour faire face, un projet global de protec­­­­­­­­­tion du Seda­­­­­­­­­nais est actuel­­­­­­­­­le­­­­­­­­­ment à l’étude. Débu­­­­­­­­­tée en janvier 2020, la phase de diagnos­­­­­­­­­tic se base sur une précé­­­­­­­­­dente étude menée de 2007 à 2012 par l’an­­­­­­­­­cienne Commu­­­­­­­­­nauté de communes du Pays Seda­­­­­­­­­nais.

Ralen­­­­­­­­­tir le débit et favo­­­­­­­­­ri­­­­­­­­­ser les zones humides

Créa­­­­­­­­­tion de digues, barrages, reméan­­­­­­­­­drage des cours d’eau trop recti­­­­­­­­­lignes, restau­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­tion des berges et de leur ripi­­­­­­­­­syl­­­­­­­­­ve… Plusieurs scéna­­­­­­­­­rios seront propo­­­­­­­­­sés selon les conclu­­­­­­­­­sions de l’étude, atten­­­­­­­­­dues pour l’été 2023. Les premiers travaux débu­­­­­­­­­te­­­­­­­­­raient en 2024 pour une durée de 3 ans. L’objec­­­­­­­­­tif est double : trou­­­­­­­­­ver des solu­­­­­­­­­tions face au risque d’inon­­­­­­­­­da­­­­­­­­­tion de la Meuse et de ses affluents, mais égale­­­­­­­­­ment amélio­­­­­­­­­rer l’état écolo­­­­­­­­­gique des cours d’eau afin de favo­­­­­­­­­ri­­­­­­­­­ser les milieux aqua­­­­­­­­­tiques. Les aména­­­­­­­­­ge­­­­­­­­­ments sont desti­­­­­­­­­nés d’une part à ralen­­­­­­­­­tir le débit, d’autre part à favo­­­­­­­­­ri­­­­­­­­­ser les zones humides, réser­­­­­­­­­voirs de biodi­­­­­­­­­ver­­­­­­­­­sité. La problé­­­­­­­­­ma­­­­­­­­­tique s’étend sur un vaste terri­­­­­­­­­toire à la fois rural et urbain et concerne de très nombreux rive­­­­­­­­­rains parmi lesquels des entre­­­­­­­­­prises de tout secteur (agri­­­­­­­­­cole, indus­­­­­­­­­triel, tertiai­­­­­­­­­re…).

Un projet concerté et parti­­­­­­­­­ci­­­­­­­­­pa­­­­­­­­­tif

Dans ce contexte, la volonté de l’EPAMA est de cerner les problé­­­­­­­­­ma­­­­­­­­­tiques de terrain dès le départ et de recueillir les avis. Blog, réunions, docu­­­­­­­­­men­­­­­­­­­ta­­­­­­­­­tion acces­­­­­­­­­sible dans les diffé­­­­­­­­­rentes mairies… De nombreux outils ont été déve­­­­­­­­­lop­­­­­­­­­pés afin de construire ce projet de protec­­­­­­­­­tion du Seda­­­­­­­­­nais, en tenant compte des diffé­­­­­­­­­rentes parties prenantes (usagers de l’eau, asso­­­­­­­­­cia­­­­­­­­­tions natu­­­­­­­­­ra­­­­­­­­­listes, proprié­­­­­­­­­taires, exploi­­­­­­­­­tants, etc). Une charte de parti­­­­­­­­­ci­­­­­­­­­pa­­­­­­­­­tion a été élabo­­­­­­­­­rée en amont pour cadrer ce proces­­­­­­­­­sus parti­­­­­­­­­ci­­­­­­­­­pa­­­­­­­­­tif. Nova­­­­­­­­­teur, il béné­­­­­­­­­fi­­­­­­­­­cie du regard et des conseils d’une garante de la concer­­­­­­­­­ta­­­­­­­­­tion, Méla­­­­­­­­­nie Goffi. Cette dernière, respon­­­­­­­­­sable auprès de la Commis­­­­­­­­­sion Natio­­­­­­­­­nale du Débat Public, veille au respect du droit à l’in­­­­­­­­­for­­­­­­­­­ma­­­­­­­­­tion et à la parti­­­­­­­­­ci­­­­­­­­­pa­­­­­­­­­tion du public.

Plus d’in­­­­­­­­­for­­­­­­­­­ma­­­­­­­­­tions : Rivères Pays Seda­­­­­­­­­nais