Préci­sé­ment, ses obser­va­tions concernent le lit du cours d’eau et ses berges. La qualité de l’eau est exclue de l’ana­lyse. L’EPAMA peut inter­ve­nir à la demande des commu­nau­tés de communes, des syndi­cats de rivière, des dépar­te­ments et de la Région Grand-Est. Elle dépêche sur place un tech­ni­cien pour une analyse de terrain complète qui peut s’étendre sur plusieurs mois selon la taille du cours d’eau et la nature des diffi­cul­tés rencon­trées tout au long du parcours.

En prémices de la sortie sur le terrain, une carto­gra­phie la plus précise possible est réali­sée à partir de diffé­rentes cartes : cours d’eau, IGN, photo satel­lite, Décou­page commu­nal et commu­nau­taire, limite de bassin versant, présence de bâti…

Une fois sur place, de nombreuses données sont rele­vées et prises en compte : occu­pa­tion des sols (pâtures, clôture, champ en culture, jardin, route…) ; état de la ripi­sylve (absente, clair­se­mée, feuillue…) ; granu­lo­mé­trie du lit du cours d’eau (cailloux, sable, bloc, pier­re…) ; rejet d’eaux (usées, trai­tées, non trai­tées…).

L’état des lieux est carto­gra­phié et soumis aux deman­deurs. Selon les désordres repé­rés sur le cours d’eau (embâcles, érosion) et les éven­tuelles parti­cu­la­ri­tés (espèces inva­sives, proté­gées…), l’EPAMA propose une série de préco­ni­sa­tions et de solu­tions afin d’éta­blir un diagnos­tic. Une fois le constat établi, les EPCI gardent la main sur les suites à donner ou pas. Le diagnos­tic de cours d’eau est un outil d’aide à la déci­sion et n’en­gage le deman­deur a aucune obli­ga­tion.

S’il souhaite appliquer certaines des actions suggé­rées, l’EPAMA reste un inter­lo­cu­teur privi­lé­gié et peut l’ac­com­pa­gner dans la mise en œuvre de ces opéra­tions dans le cadre de ses missions socles ou par conven­tion de délé­ga­tion de compé­tences Gemapi pour l’amé­na­ge­ment d’un bassin hydro­gra­phique, l’en­tre­tien de cours d’eau, la défense contre les inon­da­tions ou la protec­tion des milieux aqua­tiques (alinéa 1, 2, 5 et 8 unique­ment).